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Ellipse, discours direct, discours indirect, expressions de temps

C’était la fin de l’année 2000. Tandis que tous les hommes politiques des États-Unis et du monde se disputaient des résultats de l’élection présidentielle, j’étais un garçon méprisant. J’étais entré dans mon école dans les derniers deux années avant le collège. Tous les autres élèves se connaissaient depuis longtemps, et j’étais une extraterrestre. Savant que je ne passerais pas de temps avec ces personnes après six mois, je croyais qu’il n’était pas important de rencontre de nouveaux amis. Alors, j’étais souvent impoli, et je me moquais des élèves qui essayaient de faire ma connaissance. Je croyais tous les mots et tous les préjuges de mon ami français, qui était mon aîné.

C’était avec cette mentalité que j’ai reçu un jeu de Nintendo 64 pour le Noël de cette année. Mon père m’a acheté La Légende de Zelda: Le Masque de Majora. Mon ami m’avait dit que les jeux de Zelda étaient un mauvais enchaînement, et je pensais que jouer à ce jeu ne pouvait pas être amusant. Mais, même à l’age d’onze ans, j’appréciais ce que mon père faisait pour me faire plaisir, et je n’en ai pas plaint.

Sur le plan technique, Le Masque de Majora était brillant. Visuellement, il était étonnant. Link, le protagoniste muet de l’histoire, sautait, courait, et attaquait avec son épée, tout dans la troisième dimension. Son corps dégageait des détails, des bouts de ses bottes au bout de son chapeau. Bien qu’il ne parlât jamais, il semblait d’avoir beaucoup de personnalité.

Au début, Link voyageait à son cheval, Epona, dans une forêt mystique. Le brouillard l’entourait, et on ne pouvait rien voir. Tout à coup, deux voix se sont entendues. Elles s’appartenaient à deux petites fées. Elles ont ri a notre protagoniste, et un petit garçon a apparu, portant un masque menaçant. Rire, fuir, noir. Quand Link s’est réveillé, sa forme n’était pas celle qu’il connaissait – ce n’était même une forme humaine. Moi, j’étais choqué quand je l’ai vu. Je croyais que j’aimerais cet héro, mais il était si laid maintenant! Et plus mauvais que ça, Link avait perdu le pouvoir de son épée!

Je n’étais pas tout seul. Un des deux fées restait avec moi. Elle était très mécontente; le garçon l’avait abandonnée. Elle et moi, nous ne nous aimions du tout, mais nous voulions découvrir le même garçon, Skull-Kid. Et alors, contre ma volonté, elle a commencé à m’aider.

Continuant à jouer, j’ai découvert la commune la plus surréaliste que j’avais jamais vue – même aujourd’hui, je frissonne quand j’y pense. La première chose qui sautait aux yeux, c’était la lune. Bien que le soleil brillât, la lune menaçait de tomber sur la Terre. Les habitants de la commune avaient des réactions très différentes. Link et moi, nous avons vite appris que la lune détruirait la commune en exactement trois jours, soixante-douze heures. Une demie des habitants voulait bien échapper, mais par la plus mauvaise chance du monde, la fête la plus importante de la décennie a été programmé à commencer en exactement trois jours, à minuit… Et les habitants les plus engagés ne pouvaient pas libérer leur contrat à leur commune, et ils ont décidé au début du premier jour de rester dans la commune et de préparer la fête.

Link et moi, nous voulions naturellement partir – nous ne faisions pas parti de cette communauté. Mais les gardes, ils ne nous laissions pas partir! Effrayé, je me suis résigné d’arrêter de jouer. Quelle sorte de jeu tue le joueur en trois jours? Pendant les trois jours, je n’ai rien fait, sauf aller à la plus haute tour jusqu’au début de la fête… Soudain, je l’ai vu! Le garçon qui m’avait changé! Et il tenait quelque chose dans la main qui m’appartenait! Je lui ai attaqué, et il l’a laissée tombée. Voilà – c’était mon ocarina. Je l’ai pris et j’ai joué une chanson, et magiquement, l’ocarina et la chanson m’ont envoyé à l’envers dans le temps. Je suis arrivé au premier jour. Qu’est-ce qui s’est passé? A coup sûr, c’était un miracle!

Et de façon plus importante, j’étais revenu à mon ancien corps. Un homme mystérieux m’a expliqué que Skull-Kid avait volé son masque et que c’était le masque, Majora, qui était malveillant et fort. <> J’ai accepté ses demandes et a commencé à trouver des moyens pour vaincre le pouvoir étonnant de Skull-Kid et son masque volé. Pour me rendre plus fort, il fallait ramasser des masques différents, et sur le chemin, j’ai aidé beaucoup des habitants de la commune. Le maire, l’hôtel, le fermier. Arbitrer des disputes, arrêter des voleurs, joindre des couples. J’ai appris les problèmes, les peurs, les rêves de presque chaque habitant. Ils m’ont tout rendu des récompenses pour mes actions d’aide. J’appréciais particulièrement les changes dans les personnages que j’aidais; de temps en temps, un homme très désagréable sur la superficie pouvait montrer un aspect très doux de sa personnalité après mon aide.

… Mais trois jours se sont passés encore une fois, et encore une fois… pour survivre, il fallait jouer l’ocarina tout le temps. Trois jours ne suffisaient pas simplement. Moi, j’avais plus de temps dont j’avais besoin à cause de mon ocarina, mais chaque fois que je renversais le temps pour moi, tous les autres habitants oubliaient ce que je faisais pour leur aider. Moi, je gardais chaque chose que j’ai jamais gagnée, mais ceux qui me les avaient données, je ne voyais pas souvent les sourires ou les yeux pleins de larmes de joie sur les figures – ils se perdaient quand je changeais le temps. J’adore La Légende de Zelda depuis six années maintenant.

J’ai achèvé le jeu avant le retour des vacances en janvier. Quand je suis revenu, j’avais changé mon attitude. J’ai essayé de trouver et de faire la connaissance de nouvelles personnes. Je n’étais plus impoli à celles qui me parlaient pour discuter n’importe quoi. Pour moi, il n’était plus important de connaître ces personnes après cette année. Je savais que je ne parlerais jamais encore à beaucoup de ces camarades de classes Mais après les pertes et la joie dont j’avais été témoin en jouant le jeu encore de plus et de plus, j’ai réalisé que connaitre un ami même pendant une période très courte – six mois – la joie d’avoir cet ami pendant cette période de temps surpasse grandement la tristesse de la perte.

SD
Wednesday, January 03, 2007


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